Je m’appelle Raphaël, et derrière ce prénom il y a un chemin, un cœur battant, un parcours d’homme.

Ancien militaire, j’ai appris la rigueur, la loyauté, l’endurance, mais aussi ce que signifie perdre le sens de ce que l’on fait. J’ai connu les ordres sans explication, le silence dans la douleur, l’honneur sans repos.

Puis j’ai changé d’uniforme pour celui du terrain social, pendant plus de dix ans j’ai écouté, accompagné, protégé, parfois même consolé ceux que la société oublie : les sans-abris, les familles brisées, les enfants en souffrance, les hommes perdus.

J’ai désamorcé des colères, absorbé des larmes, accueilli des cris et des silences trop lourds.

J’ai tendu la main jusqu’à m’en user les bras. Et puis un jour, mon propre feu intérieur s’est mis à faiblir. Je ne voulais pas l’admettre. Moi le solide, le battant, le repère pour les autres. Mais la fatigue était là, invisible, collée à la peau.

Alors j’ai décidé de revenir à la source. J’ai pris du recul, j’ai marché dans les bois, j’ai écouté le vent, j’ai retrouvé mes mains dans le bois, le métal, la pierre. J’ai redécouvert l’amour simple et pur que je porte aux animaux des plus farouches aux plus fragiles.

Et j’ai compris que ce que je cherchais depuis toujours, ce que je voulais offrir aux autres, ce n’était pas une solution miracle, c’était un espace vrai, humain, vivant.

C’est ainsi qu’est né mon projet : un espace d’accompagnement, de médiation, de reconnexion.

Pas un bureau froid. Pas un discours tout fait.

Un feu de camp, un hamac, une rivière, une écoute sincère, une main tendue.

J’accompagne ceux qui veulent se retrouver, sans jugement, dans leur vérité, avec leurs blessures et leur force.

Je ne me place pas au-dessus, je chemine à côté. Mon histoire n’est pas unique, elle est faite de rencontres, d’épreuves, de choix courageux.

Elle est tissée d’humilité et de feu sacré. Et si tu lis ces mots, sache que tu es déjà sur le chemin.

Ici, on ne soigne pas avec des phrases toutes faites. On prend le temps, on respire, on pleure s’il le faut, on rit aussi, on se souvient qu’on est vivant.

Je crois que le monde a besoin de plus d’humanité, de nature, de présence, de lenteur et je veux faire ma part, avec mon cœur, mes bras, mes expériences.

Je suis Raphaël, un homme debout, un artisan du lien social, un amoureux du vivant,

et je t’accueille comme tu es..